* Arnica des montagnes
Arnica des montagnes Arnica montana
Arnica des montagnes | ||
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Arnica montana | ||
Classification classique | ||
Règne | Plantae | |
Sous-règne | Tracheobionta | |
Division | Magnoliophyta | |
Classe | Magnoliopsida | |
Sous-classe | Asteridae | |
Ordre | Asterales | |
Famille | Asteraceae | |
Genre | Arnica | |
Nom binominal | ||
Arnica montana L., 1753 |
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Classification phylogénétique | ||
Ordre | Asterales | |
Famille | Asteraceae | |
Arnica montana subsp montana, tige florifère |
L’Arnica des montagnes ou l’Arnica (Arnica montana) est une espèce de plantes herbacées vivace rhizomateuse du genre Arnica et de la famille des Asteraceae. Cette plante européenne principalement montagnarde est typique des sols acides et pauvres en éléments nutritifs[1]. Ses populations, fortement malmenées par l'agriculture intensive, deviennent de plus en plus rares. Cette situation lui vaut d'ailleurs d'être nommée dans de nombreux textes de loi la protégeant et particulièrement dans la Directive habitats européenne[2],[3].
En médecine traditionnelle, l'arnica des montagnes est décrite dans des pharmacopées européennes pour son usage dans le traitement de petits traumatismes comme les hématomes mais cet usage n'est pas soutenu par des études scientifiques[4]. Les études sur les préparations homéopathiques n'ont pas montré d'efficacité supérieure à un placebo[5]. Mais quelques études récentes, notamment sur un œdème de rat, ont montré que la molécule la plus active de l'arnica serait l'hénélalanine, comme antiphlogistique, à des doses inférieures à celles habituellement données avec des médicaments comportant les molécules indométacine et phénylbutazone[6][réf. insuffisante].
Afin de fournir les laboratoires pharmaceutiques, dont la demande européenne annuelle est estimée à 50 tonnes de capitules secs, l'arnica est cueillie à l'état sauvage[7]. Cependant, la demande croissante en produits phytothérapeutiques et homéopathiques et sa rareté semblent inconciliables. En effet, devant la raréfaction des stations sauvages, la cueillette tend à se concentrer sur quelques sites et à les surexploiter[3]. De plus, sa culture reste à l'heure actuelle aléatoire tant ses exigences sont nombreuses[8].
Néanmoins, des alternatives se mettent en place : la recherche sur sa culture avance, l'Allemagne et la communauté européenne ont ouvert leur pharmacopée pour accueillir une plante thérapeutiquement équivalente[8] tandis que d'autres mettent en place des conventions entre les différentes parties en jeu afin de concilier économie et écologie[9].